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L’exposition Amexica, de l’artiste français Adrien Missika, au Centre Culturel Suisse, jusqu’au 13 juillet 2014.
Né à Paris en 1981, Adrien Missika est diplômé de l’ECAL. Il vit et travaille à Berlin. Il a été lauréat du Prix Fondation d’entreprise Ricard 2011 et du Prix de la Fondation Georg et Josi Guggenheim 2013.
Amexica est un projet inédit d’Adrien Missika, issu d’un périple le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis. L’artiste a principalement utilisé un drone pour filmer plusieurs sites naturels et urbains entre Ciudad Juarez et Tijuana, proposant ainsi un point de vue différent sur cette zone sous haute surveillance. En découle une œuvre ambitieuse, la plus connotée politiquement dans sa production, pour laquelle Missika a collaboré avec le musicien Victor Tricard.
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La seconde édition du Panorama du cinéma colombien, du 4 au 10 juin 2014, au cinéma La Clef.
Organisé par l’association Le Chien qui aboie, dédiée à la promotion du cinéma d’Amérique latine en Europe, le festival se déroule simultanément dans deux autres villes cinéphiles, Barcelone et Londres, et propose à travers une programmation de courts et longs métrages (fiction, documentaire, expérimental, animation) une sélection des meilleurs films colombiens indépendants.
Partenaires de ce festival, nous vous invitons à consulter notre page Facebook, des surprises vous attendent !
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Le cinéma mexicain à l’international |
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Le 27 mai dernier a eu lieu à Mexico la 56ème cérémonie des Ariel, organisée par l’Académie mexicaine des arts et sciences cinématographiques (AMACC).
Le film de Diego Quemada-Diez, Rêves d’or, a remporté pas moins de 9 récompenses : meilleur film, meilleur acteur (Brandon López), meilleur acteur dans un second rôle (Rodolfo Dominguez), meilleur premier film, meilleur montage (Paloma López et Felipe Gomez), meilleur son (Matias Barberis, Raul Locatelli, Michelle Couttolenc et Jaime Baksht), meilleur musique originale (Leonardo Heiblum et Jacobo Lieberman), meilleure photographie (Maria José Secco) et meilleur scénario original (Diego Quemada-Diez, Gibran Portela et Lucia Carreras) !
Félicitations également à Lisa Owen, meilleure actrice dans un second rôle (Les Drôles de poissons-chats, de Claudia Sainte-Luce, toujours sur les écrans français), à Adam Zoller, meilleur maquillage (Halley, de Sebastian Hofmann) et à Amat Escalante, meilleur réalisateur pour Heli ! |
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Sebastian Hofmann, qui avait présenté Halley lors de la 1ère édition de Viva Mexico – Rencontres cinématographiques, vient de remporter le soutien du Hubert Bals Fund lors du Festival International du Film de Rotterdam (IFFR) pour son prochain long métrage, Tiempo compartido !
Créé en 1989, le Hubert Bals Fund est une aide à la création cinématographique des pays en développement (Asie, Afrique, Amérique latine, Moyen-Orient, certaines régions d’Europe de l’Est). Il apporte des aides financières (à la post-production, à l’écriture et au développement) permettant aux réalisateurs de faire aboutir leur projet. Bien que soient méticuleusement étudiés les aspects financiers d’un projet, les facteurs décisifs de l’attribution de la subvention demeurent son sujet et sa valeur artistique.
Nous avons croisé Sebastian Hofmann dans les rues de Mexico et il nous a présenté son nouveau projet :
« Mon prochain film est une comédie absurde qui se déroule dans un hôtel, sur une fausse plage. C’est une coproduction entre l’Angleterre, les Pays-Bas, le Mexique, et peut-être l’Allemagne. On commencera à filmer début 2015. Le projet vient de gagner le Hubert Bals Fund pour le développement, et a été présenté au CinéMart du Festival international de Rotterdam ainsi qu’au Marché du Film à Cannes. » |
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Carlos Reygadas, Apichatpong Weerasethakul, Vincent Gallo, Gaspar Noe et Dorris Dorrie font partie des 31 réalisateurs participant à Short Plays, projet collectif sur le thème du football tourné à travers le monde et créé par le réalisateur mexicain Daniel Gruener (All of Them Witches). Le projet inclut également Carlos Moreno (Colombie), Fernando Eimbcke (Mexique), Sebastian Cordero (Equateur), Duane Hopkins (Angleterre), Yang Ik-june (Corée du Sud), Pablo Fendrik (Argentine), Pablo Stoll (Uruguay), Matias Cruz (Chili), Faouzi Bensaidi (Maroc), Luca Lucini (Italie) et Pedro Amorim (Portugal). Short Plays se base sur quelques règles simples : les films doivent durer entre 3 et 5 minutes, contenir peu de dialogue, offrir une analogie avec un aspect du football et se dérouler dans le pays respectif du réalisateur.
A découvrir à l’occasion de la Coupe du Monde de football… |
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Le 23 mai dernier s’est déroulée à la Maison de l’Amérique Latine, et en compagnie des auteurs, la présentation du livre trilingue Tlajtoli eyi xayakmej – Palabra a tres rostros – Parole à trois visages (náhuatl, espagnol et français) organisée par InC France-Mexique. Pierre Traisnel, membre de l’association, nous propose son compte-rendu.
« Lors de cet évènement, le public a profité d’un moment privilégié en présence des trois poètes que sont Juan Hernández Ramírez, poète d’origine huasteco parlant le náhuatl, Hugues André Dalbis, poète français et Isabel Gutiérrez de Velasco, artiste visuelle et écrivaine mexicaine. Patrick Saurin, spécialiste en langue náhuatl, était également présent pour nous faire part de son expertise sur la culture náhuatl et orchestrer cette lecture.
Pour son introduction, Patrick Saurin s’est d’abord attaché à nous présenter les différents auteurs, leurs parcours, leurs influences ainsi qu’une brève analyse du mot visage dans l’histoire de la littérature, qu’elle soit européenne ou méso-américaine.
Laissant tout d’abord la parole à Juan Hernández Ramírez, comme le veut l’ordre de l’ouvrage, celui-ci nous a livré quelques-uns de ses plus beaux poèmes dans sa langue maternelle. Ils ont été par la suite repris en français et en espagnol respectivement par Hugues André Dalbis et Isabel Gutiérrez de Velasco. L’un après l’autre, les auteurs ont pu ainsi nous lire leurs propres oeuvres chaque fois traduites dans les trois langues. » |
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« Ce long travail de collaboration franco-mexicaine prend alors tout son sens sous nos yeux. Nous assistons à une réelle harmonie artistique entre les trois poètes qui mettent en relation leur propre culture pour converger vers une envie commune de faire connaître une langue qui tend malheureusement à disparaître au sein d’une société homogénéisée dans laquelle nous vivons et qui n’épargnent pas les communautés indigènes du Mexique.
Suite à ces lectures, le public a pu prendre la parole et réagir par rapport aux textes mais également au déclin inexorable de la culture náhuatl,. En effet, Birgitta Leander (docteur en histoire et en anthropologie), qui nous a fait l’honneur de sa présence lors de cette soirée, a ainsi pu exprimer ses craintes de voir décliner petit à petit une culture qui réunit aujourd’hui plus de trois millions de personnes au Mexique. Juan Hernández Ramírez nous a livré sa vision de la situation en tant qu’acteur de premier plan qui lutte chaque jour pour la préservation de ces cultures vieilles de plusieurs siècles.
La présentation s’est terminée sur une petite séance de dédicace à laquelle se sont prêtés, avec grand plaisir, les trois auteurs, montrant encore une fois la volonté de promouvoir en-dehors des frontières mexicaines la richesse de la langue et de la culture náhuatl. » |
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Viva Mexico ! – Viva Cannes !
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Viva Mexico – Rencontres cinématographiques était au Festival de Cannes pour la première fois ! Barbara Carroll De Obeso, directrice générale, nous raconte…
« Nous avons eu l’opportunité d’assister pour la première fois à l’extraordinaire aventure qu’ est le Festival de Cannes. Après quelques heures de repérage et décodification obligées, nous avons réussi à prendre le rythme et nous laisser porter par le courant des professionnels, des films et du public.
Certes, cette année les films mexicains n’ont pas figuré dans la programmation comme d’autres fois, mais le Mexique était partout à Cannes : à la cérémonie d’ouverture avec l’intervention d’Alfonso Cuarón, dans les Jurys avec la participation de Gael García Bernal et Daniela Michel (Semaine de la Critique), à l’Atelier Cinéfondation avec Les Ténèbres de Daniel Castro Zimbrón, dans les salles avec des films co-produits par des structures mexicaines telles que Mantarraya et Canana et la séance spéciale de courts métrages du Festival International du Cine de Morelia, dans le Short Film Corner (#MexiCannes) et le Marché du Film, pour mentionner quelques exemples, sans oublier la remise de l’insigne de Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur à Alejandro Ramírez par Thierry Frémaux, Délégué Général du Festival de Cannes.
Et dans la marée des projections, des rendez-vous, des files d’attente, des soirées, nous avons pu constater avec joie, que nous sommes plusieurs à partager le désir d’unir nos forces et collaborer pour un objectif commun : le soutien à la création et à la diffusion du cinéma mexicain. »
Nous tenons à remercier particulièrement tous ceux et celles qui nous ont accompagnés dans cette traversée et qui ont fait de cette semaine une belle expérience ! Muchas gracias !
(Cédric, Jean-Christophe, Laura, Pablo, Elisa, David, Angélica, Claire, Aurélie, Mathieu, Maria, Christophe… ) |
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La exposición Amexica, del artista francés Adrien Missika en el Centro Cultural Suizo hasta el 13 de julio del 2014.
Nacido en París en 1981, Adrien Missilka se graduó del ECAL. Vive y trabaja en Berlin. Fue ganador del premio Fondation d’Entreprise Ricard 2011 y del Premio de la Fundación Georg y Josi Guggenheim 2013.
Amexica es un proyecto inédito de Missika que sale de un largo periplo a lo largo de la frontera entre Mexico y los Estados Unidos. El Artista básicamente utilizó un drone para filmar varios sitios naturales y urbanos entre ciudad Juarez y Tijuana, proponiendo así un punto de vista diferente de la zona de alta vigilancia. Surge así una obra ambiciosa, llena de contenido político y social, para la cual Missika colaboró con el músico Victor Tricard.
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La segunda edición del Panorama del Cine Colombiano, del 4 al 10 de junio 2014 en el cinéma La Clef.
Organizado por la asociación El Perro que ladra, dedicada a la promoción del cine de Latinoamérica en Europa, el festival se llevará acabo simultáneamente en dos otras ciudades cinéfilas, Barcelona y Londres, y propone una programación de cortometrajes y largometrajes (ficción, documentales, experimental, animación), una selección de los mejores films colombianos independientes.
InC France-Mexique está asociada al Festival, los invitamos a consultar nuestra página Facebook para descubrir más sorpresas !
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El cine mexicano international |
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El 27 de mayo pasado, se llevó a cabo en México la 56a ceremonia de premiación de los Arieles, organizada por la Academia Mexicana de Artes y Ciencias Cinematográficas (AMACC). El film de Diego Quemada-Diez, La Jaula de oro, se llevó 9 recompensas : mejor película, mejor actor (Brandon López), mejor actor de reparto (Rodolfo Dominguez), mejor opera prima, mejor montaje (Paloma López y Felipe Gomez), mejor sonido (Matias Barberis, Raul Locatelli, Michelle Couttolenc y Jaime Baksht), mejor música original (Leonardo Heiblum y Jacobo Lieberman), mejor fotografía (Maria José Secco) y mejor guión original (Diego Quemada-Diez, Gibran Portela y Lucia Carreras) !
Felicitamos igualmente a Lisa Owen, ganadora de mejor actriz de reparto (Los insólitos peces gato de Claudia Sainte-Luce, (en pantallas actualmente en México y en Francia), a Adam Zoller, mejor maquillaje (Halley, de Sebastian Hofmann) y a Amat Escalante, mejor director por Heli ! |
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Sebastian Hofmann, presentó Halley durante la primera edición de de e Viva Mexico – Encuentros cinematográficos, y acaba de recibir un apoyo del Hubert Bals Fund durante el Festival Internacional de Film de Rotterdam para su próximo largometraje Tiempo compartido ! Creado en en 1989, el Hubert Bals Fund es un apoyo a la creacón cinematográfica de paises en desarrollo (Asia, Africa, América Latina, Medio Oriente, y ciertas regiones de Europa del Este). El premio aporta apoyo financiero (para la post-producción, guión y el desarrollo) permitiéndoles a los directores de llevar a cabo sus proyectos. A pesar de que se estudien meticulosamente los aspectos financieros de un proyecto, los factores decisivos de la atribución siguen siento el tema y el valor artístico del mismo. Nos encontramos a Sebastián Hofmann en las calles de México quien nos contó sobre su nuevo proyecto :
“Pues mi próxima película es una comedia absurda que sucede dentro de un hotel en una playa ficticia. Es una coproducción entre Inglaterra, Holanda y quizás Alemania (no es seguro) junto con México. Se filmará a principios del 2015. Recien acreedora del Hubert Bals para desarrollo. Se ha presentado en CineMart durante el festival de cine internacional de Rotterdam y Marche du Film en Cannes.” |
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Carlos Reygadas, Apichatpong Weerasethakul, Vincent Gallo, Gaspar Noe y Dorris Dorrie forman parte de los 31 directores que participan en Short Plays, proyecto colectivo sobre el tema del fútbol rodado a través de todo el mundo y creado por el director mexicano Daniel Gruener (All of Them Witches). El proyecto incluye igualmente a Carlos Moreno (Colombia), Fernando Eimbcke (México), Sebastian Cordero (Ecuador), Duane Hopkins (Inglaterra), Yang Ik-june (Korea del Sur), Pablo Fendrik (Argentina), Pablo Stoll (Uruguay), Matias Cruz (Chile), Faouzi Bensaidi (Marruecos), Luca Lucini (Italia) y Pedro Amorim (Portugal). Short Plays se basa en unas cuantas simples reglas : las películas deben durar entre 3 y 5 minutos, deben contener un poco de diálogo, ofrecer una analogía con algún aspecto del fútbol y pasarse en el país de origen de cada director.
¡Los descubriremos durante la Copa Mundial de Fútbol! |
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El 23 de mayo pasado, se llevó a cabo en la Maison de l’Amérique Latine, y en compañía de los autores, la presentación del libro trilingüe Tlajtoli eyi xayakmej – Palabra a tres rostros – Parole à trois visages (náhuatl, español y francés) organizado por InC France-Mexique. Pierre Traisnel, miembro de la asociación, nos propone el siguiente resumen del evento. « Durante el evento, el público disfrutó un momento privilegiado en presencia de los tres poetas Juan Hernández Ramírez, poeta de origen Huasteco hablante de náhuatl, Hugues André Dalbis, poeta francés e Isabel Gutiérrez de Velasco, artista visual y escritora mexicana. Patrick Saurin, especialista en lengua náhuatl, estuvo también presenta para platicarnos sobre su conocimiento de la cultura náhuatl y para orquestar la lectura. En introducción, Patrick Saurin nos presentó en detalle a los tres autores, sus carreras e influencias, asó como de un breve análisis de la palabra Rostro en la historia de la literatura tanto europea como meso-americana.
Cediendo la palabra primero a Juan Hernández Ramírez, como lo dicta el orden del libro, éste nos leyó algunos de sus más bellos poemas en lengua materna. Después fueron retomados en español y en francés por Isabel Gutiérrez Velasco y Hugues Dalbis respectivamente. Uno tras otro, los autores pudieron así leernos sus propias obras cada vez traducidas en tres lenguas. » |
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« El largo trabajo de colaboración franco mexicana retoma así todo su sentido bajo nuestros ojos. Asistimos a una real harmonía artística entre tres poetas que ponen en relación su propia cultura para converger hacia las ganas comunes de dar a conocer una lengua que tiende a desaparecer dentro de una sociedad homogeneizada en la que vivimos y que no salva a las comunidades indígenas de Mexico.
Después de las lecturas, el público tomo la palabra para compartir sus reacciones hacia los textos pero también para comentar sobre el declive inexorable de la cultura náhuatl. En efecto, Brigitta Leander (doctora en historia y antropología), quien nos hizo en honor de presenciar la velada, expresó su temor de ver desaparecer poco a poco una cultura que hoy reúne a más de tres millones de personas en México. Juan Hernández Ramírez nos libró su visión de la situación como actor en primer plano de la lucha diaria para la preservación de las culturas antiguas.
La presentación se terminó con una pequeña sesión de dedicatorias y firmas de libros de la parte de los tres autores, quienes se dieron a la tarea con alegría. Se reflejó así una vez más la voluntad de promover, fuera de las fronteras mexicanas, la riqueza de la lengua y la cultura náhuatl. » |
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Viva Mexico ! – Viva Cannes !
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Viva Mexico – Encuentros cinematográficos fue al Festival de Cannes por la primer vez ! Barbara Carroll De Obeso, directora general, nos cuenta…
« Tuvimos la oportunidad de asistir por la primera vez a la extraordinaria aventura del Festival de Cannes. Después de algunas horas para reconocer y descodificar los aspectos necesarios del festival, pudimos tomar el ritmo y dejarnos llevar por la corriente de profesionales, películas y del público encantados.
Es verdad que este año las películas mexicanas no hicieron su aparición como lo fueron el año anterior, pero México estuvo más que presente en Cannes: en la ceremonia de inauguración con la intervención de Alfonso Cuarón, en el Jurado oficial con Gael García Bernal y Daniela Michel, jurado en la Semaine de la Critique, en el Taller CinéFondation con Las Tinieblas de Daniel Castro Zimbrón, en las salas de proyección de las películas co-producidas por estructuras mexicanas como Mantarraya y Canana y la proyección especial del cotrometrajes del Festival Internacional de Cine de Morelia, en el Short Film Corner (#MexiCannes) y en el Marché du Film, para mencionar algunos ejemplos, sin olvidar el otorgamiento de la insignia del Caballero de la Orden de la Legión de Honor a Alejandro Ramírez por Thierry Frémaux, Delegado General del Festival de Cannes.
En la multitud de proyecciones, citas, filas de espera, noches especiales, pudimos constatar con alegría que somos muchos los que compartimos el deseo de unir nuestras fuerzas y colaborar por un objetivo común : el apoyo a la creación y la difusión del cine mexicano. »
Queremos agradecer calurosamente a todos aquellos quienes nos acompañaron en esta travesía y quienes hicieron que esta semana fuera una experiencia inolvidable ¡ Muchas gracias!
(Cédric, Jean-Christophe, Laura, Pablo, Elisa, David, Angélica, Claire, Aurélie, Mathieu, Maria, Christophe… ) |
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