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Newsletter 01/14 Enero

présente / presenta
L’association InC France Mexique vous souhaite une très belle année 2014 et est heureuse de vous annoncer les dates de la 2ème édition de Viva Mexico – Rencontres cinématographiques !La asociación InC France-Mexique les desea un feliz año 2014 y está orgullosa de anunciar las fechas para la segunda edición de Viva México – encuentros cinematográficos !
Ce mois-ci, InC France-Mexique vous conseille
L’exposition Chimères / Quimeras Migrantes, dont la coordination artistique a été confiée à Barbara Carroll De Obeso, à l’Institut Culturel du Mexique du 24 janvier au 22 mars 2014.Chimères/Quimeras migrantes est la deuxième exposition dédiée aux artistes mexicains résidant en France organisée à l’Institut Culturel du Mexique. Pour cette édition, les artistes travaillant dans les domaines de l’art sonore et des arts visuels (photographie, vidéo, installation) ont été invités à présenter des projets. La thématique qui leur a été proposée est celle du rôle des chimères, voire des rêves, en tant qu’élément fondamental de l’action de migrer. La réponse enthousiaste à cette invitationtémoigne non seulement de la solidité de la relation qui unit les créateurs à leur pays natal, mais aussi de la vitalité qu’insuffle leur environnement d’accueil dans leurs respectives propositions. Chaque œuvre est unique et l’ensemble reflète une grande diversité conceptuelle et formelle.     «Chimères/Quimeras migrantes est une exposition sur l’expérience individuelle et collective de la migration ; sur la confrontation entre le rêve et la réalité ; sur l’éternel voyage aller-retour ; sur la (dé)construction permanente de soi, dans la tentative d’intégrer deux mondes parfois contradictoires, parfois étonnamment similaires.» 
Barbara Carroll De Obeso
Les artistes mexicains qui ont souhaité s’exprimer autour de ce thème sont : Guillermo Arizta, Diego Brossollet-Hernández, Eunice Chao, Yanieb Fabre, Miguel Gleason Berumen, Eduardo Leal de la Gala, Rémi Luc, Alain-Paul Mallard, Carmen Mariscal, Talía Olvera Martínez, Bárbara Peón Solís, Ana Paula Portilla, Daniela Prost, Cristobal Río, Julia Rodríguez Sánchez, María Fernanda Sánchez-Paredes, Mezli Vega Osorno, Carlos Villegas Ivich, Arturo Zavala Haag et Pedro Zurc.

Exposition du 24 janvier au 22 mars 2014 Entrée libre Lundi/Vendredi – 10h/13h et 14h30/18h Samedi – 15h/19h Fermé le dimanche et les jours fériés.

Institut Culturel du Mexique 119, rue Vieille du Temple, Paris 3ème Métro : Filles du Calvaire

Plus d’informations sur : www.mexiqueculture.org

Portraits d’artistes mexicaines

       Parmi les artistes exposés sont présents deux membres de l’équipe de Viva Mexico – Rencontres cinématographiques, Talia Olvera Martinez et Julia Rodríguez Sánchez ! À travers leurs portraits, voici un aperçu de l’exposition Chimères/Quimeras Migrantes.

  • Talía Olvera Martínez – Distancia, fragment du documentaire
     «Je suis née à Mexico, et vis en France depuis 2006. J’ai un parcours très atypique car j’ai fait des études de Lettres modernes françaises à l’UNAM (Université Nationale Autonome du Mexique), puis de Linguistique à la Sorbonne et de Sciences politiques à Assas. Parallèlement à mes études, j’ai toujours été très active dans le milieu artistique : je me suis également formée en tant que chanteuse et j’ai participé à divers projets musicaux, puis je me suis formée en écriture et réalisation cinématographique, et j’ai fondé BIGOUDI, ma société de production audiovisuelle. 
Ce qui explique en quelque sorte mon parcours, c’est mon grand intérêt pour les problématiques sociales ; c’est ce qui m’a amené vers les sciences humaines et sociales et vers la réalisation de films documentaires.» 
     «Depuis mon arrivée en France, j’ai toujours eu envie d’écrire ou parler de l’immigration, du fait de partir, de se retrouver dans un autre monde qui, à mesure que le temps passe, devient le vôtre, sans pour autant vous appartenir entièrement. 
J’ai ainsi démarré le projet Distancia en 2010, je me suis inspirée de ma propre expérience d’immigration pour réaliser cette investigation au format documentaire sur la communauté mexicaine résidant en France. Je me suis rendue dans différentes régions et y ai recueilli les témoignages de mes compatriotes installés dans l’hexagone et même un peu plus loin, puisque je me suis déplacée jusqu’en Corse.»
     «Distancia est un ensemble d’histoires personnelles, de représentations subjectives duprocessus individuel de migrer. D’après moi, il n’y aurait pas un seul et unique ressenti, mais plusieurs, autant que de migrants. Je voulais en découvrir quelques uns et les montrer ; certains sont très douloureux, d’autres joyeux, tous dans ce documentaire, ont en commun l’attachement au Mexique comme pays de naissance et à la France comme pays d’adoption. J’ai d’ailleurs invité Patricia Moya, à composer la musique pour ce fragment, elle aussi fait partie des artistes mexicains ayant immigré en France. 
           Dès l’instant où l’on m’a proposé de participer à l’exposition Chimères migrantes à l’Institut Culturel Mexicain, j’ai senti que ce serait l’endroit adéquat pour montrer un premier fragment de ce long-métrage. Cette exposition collective d’artistes mexicains en France fait prendre tout son sens à ce documentaire. Je me sens honorée d’y participer.»
  • Julia Rodríguez Sánchez – L’instant d’un immigrant, photographie
     «Mon parcours dans les arts audiovisuels a commencé, professionnellement, quand j’avais 17 ans. Depuis j’ai travaillé pour différentes sociétés de production, surtout en Espagne et au Mexique. J’ai participé à divers tournages, des documentaires comme des fictions, où j’y ai occupé différents postes : photographe, chef opératrice, assistante réalisation, scénariste, intervieweuse, décoratrice, manager de production, etc. «
     «D’un autre côté, la photographie a toujours été un travail plus personnel. Faire du cinéma et faire de la photographie c’est pour moi observer le monde et en témoigner, donc pour moi l’inspiration c’est tout, c’est la vie, c’est l’instant qu’on vit.»
     «Un jour, les immigrants ont quitté leur pays d’origine en suivant un rêve, celui de découvrir une vie meilleure, même différente. Ils ont changé leurs vies, leurs amis, leurs habitudes, pour une vie dans l’inconnu.
     Et un jour nous les trouvons dans une grande ville comme Paris où ils parcourent les rues cachés dans la foule mais, en même temps, portant leur identité pas à pas. Ils marchent dans la métropole habillés par différentes couleurs que nous pouvons voir sur leur peau. Cette peau qui protège leur intérieur et en même temps qui leur permet de ressentir le monde autour d’eux.
    Les immigrants vivent leurs jours d’une façon intense. Ils ont l’esprit ouvert, sont capables de s’adapter, changer, peut-être car ils n’ont pas le choix.
Le temps passe et un jour ils se rendent compte qu’ils ont changé leurs habitudes, qu’ils parlent une autre langue. En même temps ils sont les mêmes que le jour où ils ont quitté leur pays, pleins de rêves. Probablement, ils n’ont pas trouvé la vie qu’ils ont imaginé à leur départ mais peut-être qu’ils ont découvert quelque chose de meilleur, ils se sont retrouvés eux-mêmes, ils se sentent plus libres puisqu’ils ont été prêts à changer, à évoluer comme quand on a tout quitté.
       Nous, les immigrants, vivons au jour le jour, on ne peut plus faire que ça parce que lanostalgie du passé nous blesse, en plus ça ne nous sert à rien et le futur nous est inconnu, incontrôlable, donc on vit dans l’instant.»
Focus – Alfonso Cuarón
Alfonso Cuaron
Le 12 janvier dernier, le réalisateur, scénariste et producteur mexicain Alfonso Cuaron a remporté le Golden Globe du Meilleur réalisateur pour Gravity ! L’occasion pour nous de revenir sur sa carrière…
Né en 1961 à Mexico, Alfonso Cuaron étudie la philosophie et le cinéma (au CUEC – Centro Universitario de Estudios Cinematograficos) avant de devenir réalisateur de télévision (notamment sur certains épisodes de La Hora Marcada). En 1991, il fait ses premiers pas au cinéma avec la comédie Uniquement avec ton partenaire (Solo con tu pareja), d’après un scénario coécrit avec son frère Carlos.
Il quitte ensuite le Mexique pour réaliser plusieurs épisodes de la série américaine Fallen Angels, qui lui valent plusieurs récompenses.Rapidement repéré par les producteurs hollywoodiens, il dirige d’abord La Petite Princesse (A little princess), avant de voir confier la réalisation de l’adaptation contemporaine du roman de Charles Dickens, De grandes espérances (Great Expectations).
En 2001, de retour au Mexique, Alfonso Cuaron y réalise, en langue espagnole, le très personnelEt…ta mère aussi ! (Y tu mama tambien), avec Gael Garcia Bernal et Diego Luna . Le film récolte de nombreuses récompenses, dont le Prix du Scénario au Festival de Venise, et marque également la première expérience de producteur de Cuaron (il crée la société Besame Mucho, installée dans les locaux de la Warner).
Les Fils de l'homme
Mais c’est véritablement en 2003 que le réalisateur se fait connaître du grand public, en livrant le volet le plus sombre de la saga Harry Potter, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban. Fort de cette expérience, il livre en 2006 le remarqué Les Fils de l’homme :
“A sa manière antispectaculaire, tourné avec une brutalité quasi documentaire, le film est un miroir à peine déformant de l’Occident. Cuarón développe un discours rageur et saisissant contre les politiques actuelles de lutte contre l’immigration. C’est pourtant, nous dit-il, parmi ces hommes et ces femmes niés, pourchassés, expulsés, que se trouve le ferment de l’avenir. Les Fils de l’homme, ou le film d’anticipation que notre époque mérite.”
Cécile Mury (Télérama)
       Il est aussi cette année-là responsable de la production du Labyrinthe de Pan, réalisé par Guillermo del Toro. En 2007, il est membre du jury du Festival de Cannes et se lance avec Guillermo del Toro et Alejandro Gonzalez Inarritu, amis de longue date, dans le projet d’une compagnie de production d’œuvres cinématographiques, Cha Cha Cha Films. 2013 marque le retour de Cuaron sur les écrans. Alliant un récit minimaliste à un dispositif visuel complexe, Gravity, avec George Clooney et Sandra Bullock, remporte un immense succès, confirme le talent protéiforme du cinéaste et lui permet de concourir aux Oscars dans les catégories Meilleur Film, Meilleur Réalisateur et Meilleur Actrice. D’autant qu’en remportant successivement il y a quelques jours les prestigieux Directors et Producers Guild Awards, la course aux Oscars s’annonce des plus prometteuses…
Este mes, InC France-Mexique recomienda
La exposición Chimères/Quimeras Migrantes, para la cual Bárbara Carroll de Obeso realizó la coordinación artística, en el Instituto Cultural de México del 24 de enero arl 22 de marzo del 2014. 
Quimeras migrantes es la segunda exposición dedicada a artistas mexicanos redisertes en Francia, organizada por el Instituto Cultural de México. Para esta edición se invitaron a artistas explorando diferentes disciplinas como el arte sonoro y las artes visuales (fotografía, video, instalación) a presentar sus proyectos. La temática propuesta fue el rol de las quimeras y los sueños como elemento fundamental de su migración.
La entusiasta respuesta a esta invitación no solo es testimonio de la solidez de la relación que une a los creadores a su país natal, sino también muestra en sus proposiciones la vitalidad que les inspira el contexto que los ha acogido. Cada obra es única y en conjunto refleja una gran diversidad conceptual y formal.     «Quimeras migrantes es una exposición sobre laexperiencia individual y colectiva de la migración; sobre la confrontación entre el sueño y la realidad; sobre el eterno viaje de ida y vuelta; sobre la de-construcción permanente del ser en el intento de integrar dos mundos a veces contradictorios, a veces sorprendentemente similares.»
Barbara Carroll De Obeso
Los artistas mexicanos que se expresan sobre esta temática son : Guillermo Arizta, Diego Brossollet-Hernández, Eunice Chao, Yanieb Fabre, Miguel Gleason Berumen, Eduardo Leal de la Gala, Rémi Luc, Alain-Paul Mallard, Carmen Mariscal, Talía Olvera Martínez, Bárbara Peón Solís, Ana Paula Portilla, Daniela Prost, Cristobal Río, Julia Rodríguez Sánchez, María Fernanda Sánchez-Paredes, Mezli Vega Osorno, Carlos Villegas Ivich, Arturo Zavala Haag y Pedro Zurc.
Exposición: 24 enero – 22  marzo 2014  Entrada libre Lunes/viernes – 10h/13h y 14h30/18h Sábados – 15h/19h Cerrado los domingos y días feriados
Instituto Cultural de México 119, rue Vieille du Temple, Paris 3ème Metro : Filles du Calvaire
Para mayor información :  www.mexiqueculture.org
Retratos de artistas mexicanas

     Entre los artistas presentes en la exposición, dos miembros del equipo Viva México – encuentros cinematográficos !, Talía Olvera Martinez y Julia Rodriguez Sánchez ! sus perfiles don brindan una mirada de la exposiciónQuimeras migrantes Chimères.

  • Talía Olvera Martínez – DocumentalDistancia
     «Nací en México, D.F., y vivo en Francia desde el 2006. Tengo una trayectoria muy atípica, primero estudié Letras modernas francesas en la UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México), después, Lingüística en la Sorbona y Ciencias políticas en la Universidad Assas. Durante mis estudios, siempre estuve muy activa en el medio artístico: me formé también como cantante y participé en varios proyectos musicales, después tomé clases de guionismo y dirección cinematográfica, y fundé la empresa de producción audiovisual BIGOUDI.
Lo que explica de alguna forma mi trayectoria, es el gran interés y preocupación que tengo por las problemáticas sociales ; es lo que me condujo a las ciencias humanas y sociales y a la dirección de cine documental.»
     «Desde que llegué a Francia, siempre tuve la inquietud de escribir o hablar sobre la inmigración, sobre el hecho de irse y de encontrarse en un mundo diferente, que, con el paso del tiempo, se vuelve tuyo, sin pertenecerte completamente.
Es así que empecé en 2010 este proyecto:Distancia. Me inspiré de mi propia experiencia de inmigración para realizar esta investigación en formato documental, sobre la comunidad mexicana residente en Francia. Fui a varias regiones y recolecté los testimonios de mis compatriotas instalados en el “hexágono” y un poco más lejos, porque llegué hasta Córcega.»
     «Distancia es entonces un conjunto de historias personales, de representaciones subjetivas del proceso individual de migrar. Desde mi punto de vista, no hay une sola forma de experimentar la inmigración, sino muchas, tantas como migrantes haya. Quería descubrir algunas y mostrarlas; algunas son muy dolorosas, otras llenas de alegría, pero todas, en este documental, tienen en común el apego a México como país de nacimiento y a Francia como país de adopción. Incluso invité a Patricia Moya a componer la música para el fragmento que presento porque ella también forma parte de los artistas mexicanos que vivimos en Francia.
Desde el momento en el que me propusieron participar en la exposición Quimeras migrantesen el Instituto Cultural de México, sentí que era el lugar adecuado para mostrar el primer fragmento de lo que será un largometraje. Esta exposición colectiva de artistas mexicanos en Francia hace que Distancia cobre sentido. Me siento muy honrada de poder participar en ella.»
  • Julia Rodríguez Sánchez – L’instant d’un immigrant, photographie
  «Mi recorrido profesional en las artes audiovisuales comenzó, profesionalmente, cuando yo tenía 17 años. Desde esa edad trabajé como free-lance, para diferentes casas productoras, especialmente en España y en México. Participé en diversos Rodajes tanto de documental como de filmes de ficción, ejerciendo diversos roles dentro de las producciones : fotógrafa, dirección de foto, asistente de realización, guión, entrevistadora, dirección de arte, gerente de producción.»
   «Por otro lado la fotografía ha sido un trabajo más personal. Ejercer mi trabajo de realizadora y fotógrafa para mi es más que nada solo observar el mundo, atestiguarlo, así que para mi la inspiración la encuentra en la vida, en el instante que vivimos.»
   «Un día, los migrantes se fueron de sus países de origen porque seguían un sueño, que es descubrir una vida diferente, quizás mejor. Ellos cambiaron su vida, sus amigos, sis costumbres, por encontrar una vida en lo desconocido.
    Y un día nosotros los encontramos en las grandes ciudades como París donde recorren las calles camuflajeados entre la multitud, y al mismo tiempo, llevando su identidad a cada paso. Ellos marchan en las metrópolis vistiendo diferentes colores, que nosotros podemos ver en sus pieles. Esa piel que les protege y les resguarda el interior, al mismo tiempo que les permite sentir el mundo exterior.
     Los inmigrantes viven intensamente sus vidas. tienes la mente y el espirito abierto a adaptares, a cambiar, puede ser porque no tienes otra opción.
    Después el tiempo pasa y un día  se han dado cuenta que sus costumbres han cambiado, que hablan otra lengua. Y al mismo tiempo que continúan siendo los mismo que un día se fueron de sus países, llenos de sueños. Probablemente no encontraron lo que buscaban, o la vida no es como la imaginaban pero puede ser que descubrieron algo mejor, a ellos mismos, siendo más libres porque han estado dispuestos a cambiar y evolucionar al punto de dejar su país.
     Nosotros los inmigrantes, vivimos nuestros días uno a la vez, no podemos hacer más, porque la nostalgia del pasado nos hiere, es más no nos sirve de nada, y el futuro es algo que no conocemos, que no controlamos, así que vivimos en el instante.»
Focus – Alfonso Cuarón
El pasado 12 de enero, el director, guionista y productor mexicano Alfonso Cuarón recibió el premio a mejor dirección de los Premios Golden Globe con la películaGravity! Regresemos un momento a admirar su carrera en el mundo del cine…
Nace en la Ciudad de México en 1961, estudia filosofía y cine en el CUEC (Centro Universitario de Estudios Cinematográficos) antes de convertirse en director de televisión (para algunos episodios de La Hora Marcada). En 1991 da sus primeros pasos en el cine con la comedia Solo con tu pareja, basada en el guión de su hermano Carlos Cuarón.
Deja México para dirigir varios episodios de la serie americana Fallen Angels, brindándole varias recompensas. Rápidamente es notado por los productores hollywoodenses y dirige la película A Little Princess antes de verse condfiada la dirección de la adaptación contemporánea de la novela de Charles Dickens,Grandes Expectativas (Great Expectations).
En 2011, de regreso en México, Alfonso Cuarón dirige en español, la muy personal Y tu mamá también!  con Gael García Bernal y Diego Luna. El film recibe varias recompensas como el premio a mejor guión en el Festival de Venecia, es también su primera experiencia como productor (creando la sociedad Bésame Mucho, en los locales de la Warner México).

Y tu mama también
Es en 2003 que el director se da realmente a conocer con el público realizando el capítulo más obscuro de la saga Harry Potter con Harry Potter y el Prisionero de Azkaban. Gracias a esta gran experiencia, realiza en 2006 El Hijo del Hombre (The Child of Man) :           “A su manera anti-espectacular, realizado de una brutalidad casi documental, el film es un espejo que apenas deforma al occidente. Cuarón desarrolla un discurso rabioso y penetrante contra las políticas actuales de la lucha contra la inmigración. Es sin embargo entre estos hombres y mujeres perseguidos, expulsados y negados que se encuentra el germen del futuro. El Hijo del Hombre o el film de anticipación que merece nuestra época.” 
Cécile Mury (Télérama)
El mismo año es también responsable de la producción de El Laberinto del Fauno, de Guillermo del Toro. En 2007, es miembro del jurado del festival de Cannes y se lanza con Guillermo del Toro y Alejando González Iñárritu, amigos de antaño, en el proyecto de una compañía de producción cinematográfica, Cha Cha Cha Films.
El 2013 marca su regreso en pantalla. Combinando un relato minimalista y un dispositivo visual complejo, Gravity, con George Clooney y Sandra Bullock, consigue un enorme éxito y confirma el talento proteíforme del cineasta permitiéndole concursar en los Oscares en las categorías de Mejor Película, Mejor Director y Mejor Actriz entre otras.
Tournage de Gravity

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